L’utilité des rayures des zèbres, enfin connue !


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Les rayures que portent les zèbres ont, depuis toujours été un objet de curiosité pour les chercheurs. De récentes études ont, finalement permis d’en savoir beaucoup plus sur leur utilité.
L’utilité des rayures des zèbres, enfin connue !
© Pixabay

L’utilité des rayures est qu’elles servent à protéger les zèbres qui les portent des insectes, notamment les taons et bien d’autres mouches qui sont, généralement vecteurs de maladies diverses dans les savanes. Cette découverte après 150 ans de recherches consacrés au sujet a ému toute la communauté scientifique.


Non seulement, il est démontré que les rayures les protégeaient des tons, mais plus encore, il a été révélé que ces stries perturbent l’atterrissage des insectes alors qu’une croyance récente véhiculait que les rayures permettraient d’éloigner ces insectes volants.


Il s’agit d’une bien utile information qui vient mettre un terme aux supputations et théories de toutes natures que sont : « … les rayures sont un mécanisme de thermorégulation pour résister à la chaleur ; c’est un mode d’organisation sociale ; il s’agit d’un camouflage face aux prédateurs…». Les résultats d’une recherche rendue publique en 2012 orientaenit, déjà dans ce même sens. Pour rappel, cette étude menée par des chercheurs de l’Université Eotvos Lorand de Budapest avait permis de démontrer que la lumière polarisée dont les taons sont particulièrement dépendants est perturbée par les rayures. Cette idée selon laquelle, « les successions de motifs identiques brouillent la réception de l’image », a été successivement reprise en 2014 et en 2019. 


Les précisions apportées par la nouvelle étude


« Les rayures peuvent éblouir les mouches d’une manière ou d’une autre lorsqu’elles sont suffisamment proches pour les voir avec leurs yeux basse résolution.  Pour mener ces recherches, nous nous sommes appuyés sur de véritables zèbres, et sur des cheveux recouverts de couvertures à rayures.


Nous avons ainsi pu observer que les taons maîtrisaient mal l’atterrissage. Lorsque nous avons visionné les vidéos, nous avons constaté que les mouches ne ralentissaient tout simplement pas quand elles entraient dans les stries. Soit ils manquent et dépassent les zèbres, soit ils heurtent les peaux et rebondissent.


Un phénomène qui ne se reproduit pas sur la tête des chevaux, non couvertes par les rayures. Mais pourquoi avoir évolué pour se prémunir de mouches, et non de prédateurs plus inquiétants ? C’est que, avec leurs poils qui sont à la fois moins épais et moins longs, ils sont plus exposés aux insectes que les autres ongulés africains (girafes et antilopes par exemple, ndr).


Outre les nombreuses maladies véhiculées par les mouches parasites (grippe équine, peste équine, anémie infectieuse, etc., ndr.), le sang sucé par les taons peut atteindre un volume considérable: jusqu’à un demi-litre par jour chez une vache. », a expliqué Martin How, membre de l’équipe de l’Université de Bristol.




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