Deux girafes naines découvertes en Afrique émeuvent la communauté scientifique internationale
Une tête et un cou de girafe portés par un corps de cheval, c’est bien la découverte qui a été relayée il y a quelques semaines par des scientifiques. Et si tout semble faire penser à un gag issu de Photoshop comme le pense d’ailleurs David O’connor, président de (l’organisation à but non lucratif) Save Giraffes Now et membre du groupe de spécialistes des girafes et des okapis de l’Union internationale pour la conservation de la nature, la réalité en est tout autre.
En effet, Gimli et Nigel puisqu’il s’agit d’elles, sont deux girafes qui bien qu’ayant dépassé l’âge critique de l’enfance contrairement à près de 66 % de leurs consœurs, n’ont pas pu atteindre la taille normale d’une girafe adulte. Il faut rappeler que les girafes sont notoires spécifiquement pour leur grande taille qui oscille entre 4,5 mètres à 6 mètres. Cependant, les deux spécimens qui ont attiré l’attention des scientifiques ne mesurent que 2,8 mètres pour le premier découvert en 2015 en Ouganda, et 2,6 mètres pour le second enregistré en Namibie en 2018.
Et même si le rapport détaillé des recherches paru dans le BMC Research Notes en décembre dernier fait état d’une pathologie connue sous le nom de « dysplasie squelettique », il n’en demeure pas moins que les causes de cette anomalie osseuse demeurent tout un mystère. Rappelons que chez les Hommes et les animaux domestiques, la consanguinité, l’environnement et le manque de diversité génétique ont été associés selon certaines études à ce retard anormal de croissance. Mais à l’heure actuelle, il n’existe hélas aucune preuve, aucun argument ou aucune théorie capable de l’expliquer chez les animaux sauvages. Serait-on à l’aube d’une nouvelle ère ?
Texte rédigé par Charlie
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