Quand les mots manquent aux maux
Un jour, vous vous réveillez et vous sentez que quelque chose dans votre for intérieur à changer, mais sans savoir quoi. D’origine, vous aimez garder le contrôle sur vous-même, mais depuis ce fameux matin, votre corps prend le dessus, vous avez le sentiment grandissant que les « symptômes » gagnent du terrain. Vous avez de moins en moins confiance en vous… Vous avez l’impression de douter sans arrêt, non pas envers autrui, mais vis-à-vis de vous-même.
Probablement qu’une forme d’anxiété s’installe accompagné d’un mal-être impossible à décrire. Votre esprit perd comme de la fluidité, comme une sensation de brouillard ou bien que tout s’échappe. Parfois, il y a des jours, où tout semble normal ; votre esprit est fluide et d’une limpidité remarquable. Malgré un suivi, impossible de donner un nom sur ce que vous ressentez. Toutefois différents tests vous sont proposés pour écarter d’éventuelles autres pathologies.
Avis de recherche…
Les spécialistes qualifient vos symptômes relevant d’une intense anxiété. Médicaments antidépresseurs vous sont alors prescrits. C’est une fois le soir installé que votre mental redevient serein. Même si parfois c’est assez relatif, mais fréquent heureusement. Après plusieurs mois d’attente, on vous confirme après délibération que vous avez un épuisement mental émotionnel. Vous vous dites qu’ils savent ce qu’ils racontent et les pires scénarios s’estompent.
D’accord, la conclusion est tombée, mais au final, ça n’a pas fait grandement avancer le schmilblick. Cependant on peut se dire que vous êtes suivi et vous avez un traitement pour calmer votre tête et c’est toujours mieux que rien. Mais… cela n’explique toujours pas le problème racine.
Car, quand votre tête s’agite, jusqu’à avoir la sensation d’une « surchauffe », le mal-être s’intensifie de plus belle. C’est à partir de cet instant que différentes émotions s’emparent de vous. Vous essayez encore plus de comprendre le pourquoi du comment, car il est impossible d’obtenir quoique ce soit, la concentration est même très difficile. Parfois, vous arrivez à mettre de petits mots, toutefois, ce qui est incontestable, c’est quand tout s’embrouille que vous perdez le sourire. Ce n’est qu’une fois que tous ces éléments s’apaisent subitement plus longuement, que vous le retrouvez dès lors. Aussi, pendant une petite période, toutes ces agitations offrent une accalmie.
Quelques années passent et vous vous dites que de toute façon, il faudra vivre avec « l’invisible ». Accepter les crises pour pouvoir mieux y faire face. S’agit-il d’un mixte entre panique, tétanie ou TOC ?
Nul ne peut le dire, mais vous avez de toute évidence déjà fait un bout de chemin avec ces ressentis très particuliers. Quoi qu’il en soit, vous n’êtes pas fou, votre entourage doit comprendre que ce que vous avez est involontaire de votre part.
Mais il est très important de suivre une psychothérapie, faire de la méditation et/ou de vous entourer de personnes de confiance ou en parler à votre médecin de famille, même si vous trouvez que ce qui vous arrive est ridicule. Le plus important est de croire en vous et vos capacités, même si vous pourriez ressentir l’impression d’être diminué. Concentrez-vous à réaliser des choses que vous aimez faire, à votre rythme.
Quelle que soit la forme de l’affection que vous éprouvez, qu’elle soit visible ou non, il s’agit d’une lutte de tous les instants avec vous-même, ne lâchez rien. Gardez à l’esprit, le plus possible que de plus en plus d’éclaircies vont vous accompagner et le brouillard se dissiper.
Du fond du cœur, courage et j’espère qu’à travers ces conseils ; ces mots vous trouverez de l’apaisement, car je peux vous dire que vous avez en vous, une extraordinaire résilience n’en doutez jamais.
Commentaires
Il n'y a aucun commentaire pour le moment.
Soyez le premier à en laisser un !
Laisser un commentaire